Retour sur les 115 années qui ont permis à l'Institut de Soudure de devenir un Groupe référent en soudage et techniques connexes et d'être leader sur l'ensemble de ses métiers...
En 2021, le Groupe Institut de Soudure franchissait les barres symboliques des 100 M€ de chiffres d'affaires et des 1 000 collaborateurs. C'est aujourd'hui un grand groupe innovant, en croissance et flexible.
Le comité de direction déploie depuis 2019 un projet d'entreprise dénommé IS 2025, avec une nouvelle raison d'être, des objectifs et des ambitions pour chacun de ses 6 métiers, autour d'une organisation repensée et tournée vers l'efficacité opérationnelle et la satisfaction client. Un projet complété par une démarche RSE, DéfIS 2030, présentée en 2022.
La sécurité de nos collaborateurs reste le premier engagement du Groupe. Et la qualité de vie au travail est inscrite dans la stratégie de transformation du Groupe : l'évolution du ressenti du bien-vivre au travail est suivi grâce au baromètre social Great Place To Work©️. Des investissements importants sont engagés pour améliorer les conditions de travail avec l’ouverture de centres plus modernes, l’aménagement de centres existants, la dotation en outils et en équipements performants et optimisés, la présence de salles de convivialité dans tous nos centres. Ainsi une Semaine de la sécurité et une Journée Ensemble sont institutionnalisées chaque année, dans tous les centres du Groupe.
Allez directement vers les années qui ont donné naissance à l'Institut de Soudure
Avec le site de Yutz, inauguré le 18 septembre 2003, l’Institut de Soudure dispose désormais d’un très vaste espace de recherche (6 500 mètres carrés) et d’un bâtiment consacré à la formation, à l’enseignement (écoles supérieures ESSA et EAPS) et à la documentation.
L’Institut de Soudure développe des technologies innovantes répondant aux besoins des industriels, sur le plan de la productivité, de la sécurité et de la qualité. Le Gamma-Prox, dont le brevet a été déposé en 2008, permet ainsi de réaliser des contrôles par gammagraphie sur chantier, en toute sécurité et sans pénaliser la coactivité.
L’Institut de Soudure est présent en Thaïlande, depuis les années 90. Avec, depuis 2009, une plateforme Corrosion ultramoderne, dédiée aux essais de résistance à la fissuration en milieu H2S. Le laboratoire d’essais est désormais accrédité ISO/IEC 17025.
Le Groupe Institut de Soudure inaugure en mai 2014 son nouveau centre de Bordeaux — Latresne, implanté sur le site d’AÉROCAMPUS Aquitaine. Le centre bordelais propose l’ensemble des services industriels du Groupe Institut de Soudure, complété par une offre dédiée à l’industrie aéronautique en formation et en prestations de contrôle.
Avec l’intégration de la société Microniks Europe, spécialiste reconnu de la formation en brasage tendre à destination des fabricants de composants électroniques, le Groupe Institut de Soudure complète son offre en brasage. Aujourd’hui, la marque Microniks Europe est notre signature de la formation en assemblage électronique, avec des formateurs titulaires des certifications IPC Instructeurs (CIT) ou IPC Masters (MIT).
Avec l’acquisition en mars 2016 des activités du PPE (Pôle de Plasturgie de l’Est), le Groupe Institut de Soudure monte en puissance dans les composites. Le Groupe renforce ainsi sa position sur un marché en forte croissance, particulièrement dans l’aéronautique et l’automobile et propose des contrôles et des innovations sous sa marque Composite Integrity.
Le Groupe reprend les activités CND, END et métrologie d’Orys, filiale du Groupe ORTEC. Et complète sa couverture géographique en s’implantant dans le Centre-Val de Loire, une région majeure du secteur nucléaire avec 14 réacteurs en activité. L’opération permet au Groupe de devenir un prestataire de rang 1 d’EDF et d’acquérir un portefeuille de clients supplémentaires, avec un positionnement fort auprès des acteurs locaux en chaudronnerie et en tuyauterie industrielle.
Depuis le 30 août 2019, l’Institut de Soudure est reconnu comme centre de formation d’apprentis (CFA). Le Groupe a structuré ses deux filières de formation par alternance, en CND et en soudage, pour couvrir tous les niveaux de diplômes, en mention complémentaire ; en licence professionnelle ; en ingénieur spécialisé...
Depuis 2020, l’Institut de Soudure a institutionnalisé une Semaine de la sécurité, en janvier de chaque année. Avec des ateliers animés par des professionnels pour maintenir la vigilance et la sensibilisation à l’importance d’une gestion active et participative de la santé et la sécurité au travail.
Institut de Soudure Industrie est le premier organisme dans son domaine à obtenir la certification QUALIOPI, au 1er juillet 2020, pour ses actions de formation et ses actions de formation par apprentissage.
En 2020, le Groupe Institut de Soudure poursuit le développement de son offre de formation à distance : chaque apprenant peut renforcer ses connaissances essentielles à son propre rythme, en soudage, en CND et en radioprotection. Avec plusieurs formats proposés : des formations 100 % en ligne ; des formations mix digital / présentiel (blended learning) ; des classes virtuelles, en temps réel.
Entre 2019 et 2023, le Groupe Institut de Soudure a inauguré pas moins de 7 centres, avec l'ouverture des centres de Châlons-en-Champagne (2019), Cherbourg — Tourlaville (2021), Toulouse — Plaisance-du-Touch (2022), Niort (2022), Dieppe (2023) et Marseille —Port-de-Bouc.
Dans un contexte marqué par des enjeux de développement durable toujours plus prégnant, le Groupe Institut de Soudure accélère sa démarche de responsabilité sociale et sociétale d’entreprise (RSE) et se doit d'être acteur de la transition énergétique, écologique et sociétal.
Pour gagner en efficacité et en homogénéité, le Groupe Institut de Soudure innove en lançant l’application Fast Report, qui équipe l'ensemble des agents de contrôle et leur permet de rédiger directement et facilement, chez le client, leurs rapports de contrôle. Ce lancement intervient après celui de l'ERP dédié à notre activité Formation. Il sera suivi de la mise en place du dossier d'affaires numérique et d'un nouvel ERP Groupe en 2023.
Le 1er janvier 2023, le Groupe Institut de Soudure acquiert Corrosia et se renforce sur les marchés de l’inspection et de l’assistance technique. Corrosia permet au Groupe de compléter son offre sur le marché de la recherche de corrosion.
IS Association obtient à nouveau la certification des entreprises où il fait bon travailler, pour la deuxième année consécutive. Sur le périmètre du Groupe, l'indice de confiance s’améliore encore, pour la 4e année consécutive. Et est très proche du seuil de 64,5 % requis pour l'obtention du label.
Le Groupe Institut de Soudure est la première entreprise dans le domaine des CND à obtenir la certification ISO 19443:2018. En 2024, en plus du centre de Villepinte, le Groupe obtient une extension de cette certification pour ses centres de Bagnols-sur-Cèze, Bordeaux — Latresne, Chinon — Avoine, Dunkerque — Grande-Synthe, La Hague, Le Havre — Gonfreville, Thionville — Yutz. La totalité des centres du Groupe amenés à intervenir dans les installations nucléaires en France (CNPE et INB) et sur les chantiers internationaux sont ainsi certifiés, ce qui représente un total de près de 300 salariés.
Le Groupe Institut de Soudure obtient la labellisation nouvellement créée des organismes de formation qui satisfont au référentiel développé par la COFREND pour ses centres de Bordeaux — Latresne, Le Havre — Gonfreville, Lyon — Corbas, Marseille — Port-de-Bouc, Strasbourg — Entzheim, Thionville — Yutz et Villepinte.
Les membres du syndicat professionnel, l'Union française des acétylénistes, sous l’impulsion de leur président Ernest Sautter, créent l’Office central de l'acétylène (OCA) en octobre 1905. Il s’installe au 104, boulevard de Clichy, à Paris.
L’inauguration a lieu le 15 décembre 1906. L’honneur en revient à Marcellin Berthelot, premier chimiste à réaliser la synthèse de l’acétylène.
L’Office central de l’acétylène (OCA) conduit ses premières études dans des locaux situés au 104, boulevard de Clichy, à Paris. Ils comprenaient déjà un laboratoire de chimie, un laboratoire de métallographie, une salle pour les essais de soudage et des salles de cours.
Face à l’engouement des ateliers pour le soudage, l’Office central de l’acétylène (OCA) propose son premier cours pratique de soudure autogène. L’objectif est de former les ouvriers aux bonnes pratiques et aux méthodes, permettant d’éviter les accidents liés à l’emploi de l’acétylène.
L'OCA crée en 1909 la première revue entièrement consacrée au soudage, baptisée Revue de la soudure autogène.
Ce bimensuel prendra le nom de Soudage et techniques connexes en 1947. L'Institut de Soudure continue de publier actuellement cette revue professionnelle.
L'Institut de Soudure fonde en 1930 l'École supérieure de la soudure autogène. Objectif : former des cadres techniques supérieurs à l’assemblage des métaux par tous les modes de soudure autogène.
En 1985, elle change de nom, comme l'EAPS, et devient l'École supérieure du soudage et de ses applications, l'ESSA.
Après plus de vingt-cinq ans passés boulevard de Clichy, l’OCA devenu l'Institut de soudure autogène, s’installe au 32 boulevard de la Chapelle, à Paris, dans un immeuble de quatre étages. Le bâtiment, orné de fresques Art Déco à l’effigie du soudage encore visibles, comprend de très nombreuses salles de cours et des laboratoires. L’Institut de Soudure y demeurera jusqu’en 1992.
Dès sa création, l’Institut de Soudure estime qu’il est aussi important de savoir détecter les défauts que d’apprendre à bien souder : le contrôle entre dans son cœur de métier. En 1934, l’Institut de Soudure se voit ainsi confier le suivi des soudures des canalisations de la Compagnie parisienne du chauffage urbain.
Fort de son expertise en fabrication d’équipements soudés, l’Institut de Soudure est désormais fréquemment missionné pour surveiller les travaux de soudage au sein des entreprises, comme ici, chez un fabricant de bouteilles de butane.
En 1936, l’Institut crée l’École d’apprentissage pour préparer le CAP de soudeur à temps complet et sur trois ans. Cette école qui forme également des techniciens du soudage, devient, en 1946, l’École professionnelle de soudure (EPS).
Elle change de nouveau de nom en 1985, comme l'ESSA, pour devenir l'École d’adaptation aux professions du soudage (EAPS).
L’Institut de Soudure va contribuer à la création de l'International Institute of Welding (IIW), aux côtés de treize membres fondateurs. Cet organisme permet à tous les centres techniques s’intéressant au soudage, quel que soit leur pays d’origine, d’échanger leurs points de vue et de collaborer.
La Société française de métallurgie (SFM), la Société des ingénieurs soudeurs (SIS) et l’Institut de Soudure créent le Comité français d’études des essais non destructifs. Aujourd'hui, la COFREND, Confédération française pour les essais non destructifs, reste l’organisme de référence dans le domaine de la certification et de la qualification des agents dans les essais et contrôles non destructifs en France.
L’Association pour la qualité des appareils à pression, l’Aquap, est fondée par l’Institut de Soudure et le Groupement des Apave, suite à la mise en application de l’arrêté ministériel du 24 mars 1978 relatif à l’emploi du soudage dans la construction et la réparation des appareils à pression.
Dès les années 70, l’Institut de Soudure participe à la création de l’Association française des ingénieurs en appareils à pression (Afiap). En 1994, il est cofondateur et membre de l’Association pour la sécurité des appareils à pression (Asap). Il est dans ce cadre habilité pour inspecter les ESP en service et notifié pour évaluer la conformité des ESP neufs.
L'Institut de Soudure et la Société française des ingénieurs soudeurs (SIS) fondent en 1990, l’Association française du soudage (AFS). Cet organisme se voit confier la certification des professionnels du soudage selon des critères européens puis quelques années plus tard, internationaux.
L’étude en laboratoire des pièces soudées s’est depuis toujours appuyée sur le savoir-faire de nos experts et la technicité de nos matériels. À partir de 1950, les études sur les différents procédés de soudage s’intensifient. Nombre d'entre elles sont réalisées dans les laboratoires du boulevard de la Chapelle, à Paris.
Fin des années 50, l’Institut de Soudure est sollicité pour suivre la construction des réseaux de canalisations pour l’exploitation des pétroles du Sahara. C’est le début de ses activités à l’étranger en matière de contrôle et d'assistance technique. Aujourd’hui, les équipes de l’Institut de Soudure interviennent dans plus de quarante pays.
Début des années 70, l’Institut de Soudure réalise nombre de missions d’assistance technique dans le sud de la France. Afin d’optimiser ses activités et de se rapprocher de ses clients, il se dote, en 1972, d’une annexe à Port-de-Bouc. Beaucoup d’autres centres suivront, notamment en Lorraine.
Comme le siège parisien, investi en 1930, ne présente plus les fonctionnalités souhaitées, l’Institut de Soudure décide, en 1989, de déménager son siège à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Les nouveaux locaux sont inaugurés le 23 février 1993 par Hubert Curien, ministre de la Recherche et de l’Espace.
L’Institut de Soudure dispense à partir de 1994 des formations européennes en soudage. Les diplômes, délivrés par l’Association française du soudage (AFS), sont aujourd’hui reconnus par l’International Institute of Welding (IIW) et exigés dans de nombreux pays.
L’Institut de Soudure propose à ses Membres, à partir de 1998, des services spécifiques : consultation d’études, accès à des bulletins d’informations, abonnement à Soudage et techniques connexes.
En 2021, les quelque 300 établissements Membres bénéficient, en plus, d’une assistance personnalisée, d’un accès aux conférences, et d'un portail dédié.